Elysées 2012

Bilan de la crise

Quelques morts politiques

Papandreou, Berlusconi, bientôt Zapatero ...

Une disparue : L'écologie

Toute grave que soit la crise de la zone euro, celle de la dette de toute l'économie mondiale, celle de la finance internationale, elles n'effacent pas pour autant les périls environnementaux.

Et pourtant si !

Au même moment un article du Monde presque caché aux tréfonds du journal et dans un coin du site pour indiquer que l'objectif de limitation du réchauffement à 2° ne sera pas atteint.

Tout le problème est là : l'économie occulte toujours très vite l'écologie et c'est sans doute le plus grand échec du mouvement vert de n'avoir pas réussi à sensibiliser suffisamment l'électorat, et les médias, pour qu'au moins le sujet ne disparaisse pas devant toute actualité plus classique.

Ce n'est pas tant que la campagne de Joly soit inaudible c'est plus simplement que l'écologie s'est engloutie dans le trou noir de la dette.

Un blessé

Hollande bousculé dans sa stratégie qu'il avait prévue avec un laps de retrait, de médidation, de réflexion avant le grand combat qui ne commencera qu'en janvier. Un vainqueur d'élections c'est toujours un peu celui qui arrivera à imposer aux autres ses propres thèmes. Ce qui est rassurant finalement c'est cette irruption de l'actualité qui illustre que le politique n'est pas qu'affaire de tactique ou d'histoires que l'on raconterait au pays : storytelling.

Un paralysé

La presse qui paraît parfois si douloureusement hémiplégique qu'elle ne sait aborder qu'un sujet à la fois : après les primaires socialistes obsédantes, la crise endémique... mais rien d'autre au point que lorsqu'elle aborde la question politique par la bande, elle n'y parvient plus que par le petit bout de la lorgnette : on ne voit du dialogue EELV/PS que la petite bataille pour les sièges ; sous le départ de Berlusconi que people dépravé et déchu ...

Dommage.