en marge de Elysées 2012

Sordide, on vous dit .....

Envie d'y revenir quand même ! Après l'affaire DSK, après les déboires de l'inénarrable Tron qui n'eût sans doute jamais été sous-ministre s'il n'avait été un temps compagnon de de Villepin et si prompt à le trahir, voici derechef la rumeur qui court les salons parisiens et les plateaux TV

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Suite de l'affaire DSK ou hasard du calendrier, plainte est ainsi déposée et suscite évidemment l'intérêt de la presse contre Tron. Un coup à gauche, un coup à droite ? Evidemment l'horreur de l'un n'efface pas celle de l'autre mais la succession de ces deux affaires vous a un quelque chose de puissamment répugnant qui ne risque en tout cas pas de redorer le blason si terni de nos politiques.

Mais que le philosophe de service s'en mêle pour relayer un vieux ragot certes mentionné récemment dans la presse mais qui court tout Paris depuis des annéesa quelque chose d'étonnant. A réentendre le passage ci-dessus, on comprend que cette mention visait à récuser l'exemple de la presse américaine inquisitoriale et à justifier le silence de la presse, non point tant d'ailleurs par soucis du respect de la vie privée que par crainte de tomber sous le coup de la diffamation.

Courage, fuyons ! Le personnage, qui fera l'objet quelques jours plus tard d'une saillie éditoriale visant à dénoncer les conditions de son détachement et son service d'enseignant non fait, illustrera à l'envi sa pitoyable pleutrerie en édulcorant ses propos devant la presse.

De la philosophie cela ? De la pensée ?

Entre un BHL qui se prend pour le directeur de conscience de la politique étrangère de la France et ce salonnard verbeux nous voici bien gâtés.

Il me plait à rêver d'une autre époque où Le Nouvel Obs' fourmillait de signatures prestigieuses comme Foucault, Le Goff, Levi-Strauss, où les débats d'entre les Sartre, Barthes et autre Lacan offraient à la presse des hauteurs depuis longtemps perdues de vue.

C'est cela qui m'attriste peut-être le plus. Ce grand silence des intellectuels qui ressemble si fortement à de la trahison. Ils nous ont laissés seuls face à la déferlante libérale : la gauche et les intellectuels.

Qu'il fallût attendre des nonagénaires (Hessel & Morin) pour en appeler à l'insurrection et à la préparation de l'avenir, en dit long sur l'ianité vulgaire de cette époque.

Oui, Morin, tu as raison : ferme ta gueule, Ferry !