1) le courant volkisch

Les acteurs
H Blavatsky
Guido von List
J Lanz von Liebenfels
Rudolf von Sebottendorf
Otto Rahn
Herman Wirth
Karl Maria Wiligut
D Eckart
 

2) Les sources occultes

3) les lieux communs

4) une démarche réactionnaire

5) une démarche identitaire

6) une démarche scientifico-religieuse

7) une démarche démiurgique

8) Une démarche fusionnelle

Quelques prudences préalables

Aborder la question des sources idéologiques du nazisme est piégeux à plus d'un titre :

- le sujet a été maintes fois traité et suscite des polémiques incessantes ne serait-ce que la querelle des historiens qui suivit en Allemagne et ailleurs les travaux de Nolte et notamment la parution de son article en 86 : Un passé qui ne veut pas passer. 1
En faisant du nazisme une réponse au totalitarisme stalinien et plus généralement la réponse anti-communiste, Nolte vidait de toute spécificité le nazisme au risque de le banaliser et le génocide avec lui. Toute la question est là !

- le nazisme pose un vrai problème de méthode à l'historien qui ne peut le prendre comme objet d'étude et tenter de l'expliquer et ainsi de lui trouver des causes sans lui donner sa chance, l'appréhender avec une certaine sympathie. On ne se donne pas un objet à distance, en le rejetant ... et pourtant !

- il pose d'ailleurs un vrai problème philosophique : pour autant qu'il y ait dans le nazisme une assez forte dose d'irrationnel, peut-on penser rationnellement l'irrationnel ? Or ce qui est avéré c'est que ce n'est pas en posant un phénomène comme irrationnel ou comme pathologique qu'on l'aura pour autant épuisé. Ce qui est vrai pour le nazisme comme pour Hitler lui-même.

- on ne saurait par ailleurs sous-estimer la fascination qu'intellectuellement cet objet suscite tant il semble à l'opposé exact de toute banalité. Dans nos représentations spontanées, le nazisme fonctionne comme le modèle même du mal absolu. Peut-on ne pas le diaboliser quand en même temps cette diabolisation est l'écran qui nous empêche d'en saisir la spécificité ?

Il n'est pas certain qu'ici nous parvenions à éviter tous ces pièges quand même nous en soyons prévenus. Ce que nous cherchons ici, au travers de l'analyse de discours, c'est à repérer les constantes du nazisme, ses items idéologiques fondateurs où il est évident que l'on retrouvera aussi ceux de l'extrême-droite classique et celle du maurrassisme.

 

1) l'article en allemand

2) Le matin des magiciens, 1960

voir l'inénarrable Bergier dans une ITV de 59

3) Adolf Hitler, Mein Kampf, Nouvelles Éditions latines, Paris, 1934, p. 448

4) on retrouvera d'ailleurs ce type de démarche chez Heidegger qui cherchera en remontant au delà de Platon chez les pré-socratiques pour revenir à ce moment crucial de l'oubli de l'Etre.

5) dont le Triomphe de la volonté de L Riefenstahl est une illustration flagrante.

6) souvenons-nous à cet égard de ce que Finkielstein énonçait à propos des partis politiques sous la Ve qui se voient progressivement dépossédés de tous leurs attributs pour ne demeurer plus que des machines électorales :

7) Goebbels au chef d'orchestre W Furtwangler (11.04.1933)
lire sur la question