Elysées 2012

Exit Borloo

Il renonce. Il fait sans doute bien. Il ne m'apparaît toujours pas crédible que l'élection se fasse au centre ce coup-ci. Par ailleurs ... vraiment trop de crocodiles dans le marigot, vraiment.

Ceci donnera un peu d'air à Sarkozy, pour qui c'est la première bonne nouvelle depuis longtemps ; et de bonnes occasions de s'engouffrer dans la brèche pour les autres centristes, Bayrou, en tête.

Il est vraisemblable que la situation continue à se décander : vraisemblablement le candidat centriste restant devrait être Bayrou à qui le bon score de 2007 confère une sorte de droit de préemption. Demeurent néanmoins Morin, qui ne devrait pas aller très loin, de Villepin que ça démange, mais à qui les résultats médiocres d'une campagne qui ne parvient pas à démarrer et des sondages bien décevants ne donnent guère d'espoir.

Copé estime que l'élection ne se jouera pas au centre : il a raison. Il affirme que cela se jouera entre l'UMP, le PS et le FN : sans doute.

On se situe bien dans la phase de mobilisation de la campagne où d'abord la situation, comme un vin, se décante, pour préparer la bataille. Les armées se mettent en ordre de marche. Au centre cela vient de commencer ; au PS ce sera chose faite la semaine prochaine, ou la suivante, à l'issue des primaires.

On commencera d' y voir plus clair.

Restent l'UMP où le candidat virtuel est déjà en campagne, et le FN où la candidate déclarée semble étrangement discrète.