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Lignes, cartes et frontières

Il faut les regarder ces cartes. Et celles-ci d'abord de 1908 puis de 1923

Les regarder en premier parce qu'elle disent l'essentiel pour l'Europe en tout cas de ce qui ne survivra pas. Car ce qui saute au yeux c'est combien des puissants empires de 14, aucun ne survivra : ni l'Autriche qui éclatera ; ni l'Allemagne qui se verra amputée ; ni la Russie qui fera sa Révolution ; ni enfin l'Empire Ottoman déjà presque expulsé d'Europe qui se verra réduit à la portion congrue de la Turquie. Ni même les empires coloniaux français et britanniques qui entament dès 18 leur lente descente aux enfers ; sans même évoquer leur hégémonie politique et économique qu'ils perdront aux profit des USA.

Une lecture rapide pourrait laisser accroire la victoire de la démocratie sur les vestiges autocratiques du passé : la suite montrera que la chose est bien plus complexe.

Il y a une poétique des cartes qu'il faut regarder avec autant de respect que d'amour : elles savent dire autant l'immuable que les péripéties ; nos conflits que nos alliances et si nous n'étions si étourdis, sans doute pourraient-elles nous dire quelque chose de notre avenir.

Les cartes ne disent pas seulement le socle presque intangible des sols, des vents et des frimas. Ne disent pas seulement la nature car point n'est besoin d'y superposer les cartes politiques pour deviner les ambitions, les migrations et ces invraisemblables petitesses qui font la grandeur inespérée de l'histoire. De l'insularité de la Grande Bretagne, je puis déduire toute sa diplomatie et son ambition maritime. De sa centralité, je puis déduire évidemment la grande hantise allemande d'une guerre sur deux fronts ; de sa position extrême en bout de continent, je puis déduire l'histoire complexe, mélangée et finalement hospitalière des populations françaises.

Ce que je ne puis si aisément conclure c'est la si difficile unité allemande à quoi tout depuis Charlemagne aurait du conduire ne serait ce que sa position intercalée entre les slaves et les latins.

Il faut, avec les cartes, toujours s'approcher un peu. De loin on ne voit rien ou si peu ; rien en tout cas qui ne semble immuable. La trace de l'homme y est nulle ou presque : il faudra toute la sophistication des appareillages modernes pour décrypter aujourd'hui l'aridité parfois catastrophique que l'homme incruste dans ses espaces. De loin, un massif ici, un fleuve là ; rien qui semble insurmontable ; non, des espaces ouverts, amples au vert prometteur . De loin les cartes racontent cette histoire quasi immobile de l'homme en son milieu ; d'un milieu dont longtemps l'homme fut trop faible pour en altérer jamais les contours, ce qui peut-être est en train de changer désormais mais ce qui demeura en tout cas impensable avant peu. A cette hauteur, les cycles semblent s'être succédé sans rien altérer et ramener tout au même toujours. A cette hauteur, pas de frontières, des obstacles naturels que l'homme apprend à surmonter ; des distances qu'il s'efforce de franchir. Ce n'est déjà plus le temps de la nature ; ce n'est pas encore tout à fait celle des hommes.

Je mis longtemps à comprendre pourquoi l'on s'obstinait à nous enseigner ensemble histoire qui me passionnait et géographie qui me lassait vite : pouvais-je deviner alors qu'en réalité elles disaient la même chose, la même réalité seulement prise d'une autre encoignure ?

Il faut se rapprocher un peu pour tout à coup voir se dessiner d'amples mouvements de populations ; des regroupements s'opérer et se défaire ; des cités se construire sans nécessairement de plan préconçu, peut-être seulement l'agitation toute brownienne qui dispose au hasard, réussit ou rate, nos implantations, nos comptoirs, nos empires. Ici, le mouvement se laisse voir qui s'étale et se répète pourtant de siècles en siècles : ces populations qui se déplacent d'est en ouest, toujours ; en quête de terres grasses et d'Empires à édifier, de gloire à étancher. Le centre se déplace lentement, toujours dans le même sens - d'Orient en Occident - tout juste barré par cette façade atlantique longtemps infranchissable.

Les peuples suivent la course du soleil, l'a-ton assez remarqué, tels les Rois la comète comme s'ils ne cessaient de vouloir dénicher l'isthme improbable où il se meurt. Nos mouvements vont à l'inverse de nos écritures qui contraignent notre pensée à tordre les mouvements de notre âme - l'a-t-on assez remarqué ? Platon l'avait deviné qui retourne l'homme dans sa caverne ; Paul l'avait exigé qui en appelait à la conversion. L'Occident tourne le dos non pas seulement à son histoire ; non pas seulement à ses origines . L'Europe est l'essence même du tropisme ; la définition même de cette curieuse contorsion qui lui fait vouloir chercher du côté de son origine dont elle aura pourtant toujours barré l'accès. L'Europe cherche, tourne autour ; tourne en rond et répète inlassablement ses mouvements. A cette hauteur encore, domine le cycle si on sait l'apercevoir tant les mouvements, les innovations et les heurts, finalement reviennent au même.

C'est ceci que nous enseignent aussi les cartes : à cette hauteur mitoyenne, l'Europe paraît pour ce qu'elle veut être et non pour ce qu'elle est. La formidable rage à dire non ; toujours ! A vouloir être plus que ce que l'on est ; à se vouloir continent quand on demeure seulement la minuscule presqu'île de l'Asie ; car à cet étage s'ensemence la rage de devenir. S'il le pouvait l'homme inverserait le cours des fleuves, la course du soleil. L'a-t-il appris dans le logos des Grecs ou bien avec ce curieux dieu qui peut tout ? L'a-t-il appris de cette inextinguible exigence de liberté qui fit l'Athénien s'inventer l'agora ou de cette promesse de plénitude qui fit le chrétien bâtisseur de cathédrales ? Comment savoir ? Les deux en même temps sans doute !

J'y aurai appris au moins que les frontières ne sont jamais naturelles mais seulement d'incroyables constructions mentales - avant même de devenir politiques ou sociales.

 

Je sais désormais que les cartes disent la même empreinte, la même irrépressible volonté d'agripper le réel et d'y apposer sa trace : il n'est pas de culture qui ne commence par s'inventer son propre calendrier ; qui ne finisse par tracer en même temps que ses routes, les cartes qui disent la mainmise sur l'espace. Rome se décompta ainsi à partir de ce 21 avril 753 ; Rome le refit, beaucoup plus tard à partir de la naissance du Christ ; la Convention échoua à le refaire. Tous s'inventent un nouvel espace en décomptant d'abord le temps.

Nous mesurons nos vitesses par ce subterfuge d'un rapport temps/espace ; les cartes utilisent le même mais disent l'extraordinaire lenteur avec quoi les événements se précipitent pour ne changer finalement rien. Bien sûr les empires se composent et se décomposent : ils ne parviennent jamais, jamais durablement en tout cas, à défrayer les frontières que les cartes ont prédéfinies pour eux. Chacun court au plus gros, telle la grenouille de la fable, pour finir par crever - invariablement. Mais, en même temps, des forces sourdent de l'espace qui contraignent derechef à une nouvelle combinatoire dont on découvrira demain qu'elle n'est qu'un avatar pas moins complexe, pas plus solide non plus, que le précédent.

Mais je vois ainsi des limites et des frontières qui persistent loin au delà des institutions qu'elles avaient bornées ; qui hérissent loin au delà des haines qu'elles avaient suscitées.

Ces deux-ci disent la même fracture archaïque : d'entre Orient et Occident ; d'entre nos allures judéo-grecques et notre avenir romain ; elles disent, non pas nos racines, mais ces deux parts de notre histoire qui, réunies, font notre génie, mais déchirées, font notre malheur, nos haines et toutes nos guerres. A la jointure, depuis l'Antiquité, il n'y aura jamais eu que des Sarajevo successifs, qui toujours déchirèrent des jumeaux ivres de trop de ressembler. Nous n'avons jamais cessé, sur un mode ou un autre, de vouloir effacer la tache indélébile de 285 qui nous sépara de nous-mêmes : plus jamais les deux versants de Rome ne seront réunis et même la ferveur théologale de Constantin ne put qu'envenimer les diatribes : depuis 325, depuis Nicée, d'entre l'Orient et l'Occident mugira toujours l'océan immense d'un iota. Il y a quelque chose, décidément, de l'Europe qui se joua d'entre Jérusalem et Athènes, que Rome crut réunir un temps, et laissa se déchirer nonobstant. Rome, en devenant chrétienne, eut subitement des comptes à régler. Son universalité s'accommodait mal de ces deux-là : si elle sut malaisément, mais quand même, s'approprier Athènes, elle ne parvint à éclore qu'en soumettant Jérusalem. Il est des lignes, décidément, bien plus insistantes que le cours des fleuves, ou les cimes des montagnes. Bien plus cruelles. Ce sont celles des idées, des ferveurs surtout : que les passions ecclésiales viennent à sanctifier ces lignes, et elles deviennent forteresses !

Charlemagne redessina un espace qui se voulait restauration ; il le divisa aussitôt en phratries d'autant plus rebelles qu'elles restaient identiques. Nous en sommes toujours-là. Les cartes nous disent que nous n'en sortirons jamais. Nos unités sont querelleuses ; nos combats finalement amoureux ! Rome, Athènes Jérusalem ... nous ne savons les concilier. Londres, Paris, Berlin ... si proches ; si lointaines !

La germanité est européenne par nature pour reproduire en son sein l'antique division : héritière du Saint Empire, elle ne supporta pas l'émergence d'une puissance au Nord qui n'eut de cesse de la circonvenir bientôt. Alliés dans cette guerre après s'être étripés depuis Napoléon, c'est Berlin qui réussira son unité sur le dos de tout le monde. Privée de son hégémonie naturelle, ses divisions internes achèveront de la miner de l'intérieur. Ce qui eût du faire sa fortune, l'aura finalement miné. Berlin mit sous sa coupe la myriade de duchés et de principautés et crut avoir réglé pour longtemps la question. Crut même symboliquement malin de proclamer cette unité à Versailles sur les décombres de son ennemi défait. Deux empereurs plus tard, c'en sera fini et il faudra deux guerres mondiales, une guerre froide pour que l'Allemagne retrouve une unité réduite aux acquêts, face à une Autriche croupion.

Vaste tour de table où chacun tour à tour emporte la mise puis la reperd : l'Angleterre jouera toujours la division continentale pour assurer sa propre hégémonie ; la France assise sur son universalité présumée craindra toujours ses voisins trop turbulents et jouera toujours sur l'air de la décadence le grand solo de la grandeur offensée. Et l'Allemagne trouvera bientôt la solution de l'hégémonie économique pour consolation d'une domination politique que les deux autres lui récuseront toujours. Espace étroit pour tant de puissances ; espace trop large pour une unité durable : la carte européenne raconte simplement les itératives combinatoires essayées pour satisfaire nos rêves de grandeur.

Mais l'Europe n'a pas d'extérieur - surtout pas en 14. Qu'elle s'envisage seulement partie du monde et elle est perdue. Elle n'existe que seule, ethnocentrée ! Non pas dominatrice, non ! Exclusive ! Impérieuse, impériale ; universelle. Toujours elle repousse l'autre sur ses marges dont elle s'apprête à disposer bientôt.

L'ottoman de loin en loin reconduit en Asie : les cartes le disent autant que les conflits ; rongé de l'intérieur, menacé de part en part par les convoitises de tous, la lutte prendra parfois des allures de défense religieuse mais partout elle laissera sur les signes de l'ancienne gloire de la Sublime Porte des limbes de territoires, des bribes de rancoeurs, des germes de haines. Les vainqueurs traceront à la hache des territoires qui leur conviennent sans plus se préoccuper que de façade des populations qui y errent. Versailles et ses traités cousins seront une de ces dernières machines mégalomaniaques qui s'enorgueillirent de pouvoir recréer le monde. Syrie, Liban, Irak naîtront mais en Europe Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Albanie ... ; ou resurgissent comme la Pologne. De toutes ces lignes qui fluctuent, les conflits à venir.

Il n'est, décidément, qu'une ligne qui ne bouge pas - celle antique de l'Orient et de l'Occident. Elle n'est pas politique ; pas même religieuse même si elle en revêt parfois les atours ; culturelle serait trop peu dire.

Je crois bien qu'elle est métaphysique !

Au niveau le plus bas, à mesure qu'on se rapproche de l'individu, à mesure que du global on se rapproche du local, les destinées, les ambitions - le bruit et la fureur. Ici, oui, le bouillonnement, l'effervescence que l'on doit regarder sans oublier jamais que sous cette impétuosité se terre une implacable lenteur, une incroyable inertie : l'empire du même qui se répète et rôde.

L'empire germanique, par exemple, d'apparence si puissante : il y jouera son existence mais après tout il aura été intermède si court : moins d'un demi-siècle. La domination prussienne y est totale mais l'unité inachevée, s'obligeant à l'invention d'une fédération avant la lettre. S'étendant des limites lorraines à l'Ouest aux rives mazures à l'Est, il intègre en son sein des germains, assurément - mais pas tous les germains - mais aussi des slaves - ceux notamment de la Pologne disparue en 1815.

A cet étage le vieux rêve d'Etat-Nation homogène tel que la France ou le Royaume-Uni purent le réaliser très tôt mais que les empires centraux peinent à réussir. Rêve qui dit, l'impossibilité de fonder une cité sur de seuls critères ethniques ou de seuls critères culturels ou linguistiques ; qui dit la valse hésitation entre des cités fondées sur le sol ou le sang. Chacun se pense entité naturelle quand il ne sera jamais qu'institution et surtout auto-institution, politique, arbitrale sinon arbitraire ; conjoncturelle et terriblement provisoire.

Cet étage avoue ainsi combien finalement jamais les frontières ne tiennent : le sillon si fermement tracé, parfois figé par l'hiver disparaît sitôt les récoltes mûries, qu'il faudra derechef, indéfiniment creuser. N'est pas Romulus qui veut : le sillon n'est sacré que dans les mythes d'origine qui ne fait jamais que traduire la loi locale et provisoire qu'on tente de se donner. Cet étage-ci révèle en réalité l'ὕϐρις politique qui fait fit du tracé des fleuves et des côtes ; qui veut méconnaître les barrières montagneuses et les déserts ; qui surtout fait fi du mouvement incessant des populations qui jamais ne demeurent en leurs espaces d'origine. Le politique parvient parfois, à coup d'expulsions, de rançons, de violences, de guerres et d'annexions à déplacer telle population indésirable - le plus souvent sous l'argument cynique du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et, à la destruction ou sujétion près de celles-ci - ce qui n'est pas rien, évidemment -, les grands mouvements qui succédèrent aux deux guerres mondiales eurent peu à envier au projet fou des nazis de redessiner toute la cartographie humaine - qui constitue l'essence même du crime contre l'humanité.

Les idéologies se succèdent mais la tentation demeure, toujours forte, diversement déclinée mais semblable au fond, de forger l'humanité à l'identique des plans de bataille que l'on aura dressés ; des empires que l'on aura élevés. Des ordres dont on aura rêvés. Les cartes sont sournoises qui laissent accroire une organisation simple même si finement ciselée ; les cartes en réalité sont rétives à tout diktat. On pourrait les croire muettes faute de faire parler les hommes ; ils sont ici pourtant ; partout ; qui fuient et s'échappent ; qui migrent et reviennent ; qui cherchent et parfois trouvent. Les cartes en réalité affirment l'humain et démentent les empires. Elles sont mélange à l'instar de l'humain qu'elles traduisent.

Le rêve démoniaque de sculpter l'humanité comme on offrirait une oeuvre d'art, qui détruisit ici, déplaça là des millions de personnes, qui voulut brusquer les cartes pour qu'enfin elles correspondissent à leur imaginaire macabre de domination s'écroula à son tour, non sans d'irrémédiables morsures. Les grandes invasions de l'Antiquité tardive ont empêché depuis longtemps qu'on puisse imaginer encore une quelconque unité ethnique : le triste cauchemar n'en réapparaît néanmoins que plus souvent comme s'il n'était de solidité que du sang ou qu'il fallût invariablement chercher dans l'histoire une légitimité que la nature n'accordait décidément pas. Ces barbares, en fait des germains souvent déjà christianisés, déferlant sur un empire romain déjà affaibli et qui allaient, en même temps que de le faire exploser, le prolonger dans une médiévité qui en reprendrait les principes, allaient recomposer totalement la population européenne en un savant mélange qui eût du interdire toute idée de pureté ethnique, qui ne manqua pourtant pas de réveiller le rêve odieux de hordes blondes et purificatrices déferlant sur un espace acquis d'emblée, par le précédent de l'histoire.

Je les regarde ces cartes et m'interroge ; n'arrive décidément pas à comprendre que ce fut de cet espace béni des dieux pour son climat clément, ses récoltes prodigues, que ce fut de cette culture toute de synthèse continûment renouvelée et de liberté désirée, que ce fut oui de ces espaces qui l'interdisaient presque par définition, que surgit la bête immonde. A moins que le crime ne soit le prix à payer pour ce grand rêve d'universalité - ce que je souffre d'admettre.

Guillaume II eut des rêves plus modestes ; plus classiques, d'hégémonie. Mais l'Europe, il suffit de regarder la carte, ne se prête pas aux grands territoires : trop déchiquetée, trop ciselée, trop accidentée, trop diversifiée, cette presqu'île de continent finissant, ce finistère ne permet rien des grands espaces qu'offrent l'Asie ou les Amériques. Je n'ai pas voulu cela dit-il après-guerre ; sans doute : le projet lui échappa comme la mécanique infernale d'une machine qui s'emballe.

Bruit et fureur, oui ; mégalomanie assurément mais si l'on devait tenir dans la balance, d'un côté, la somme des énergies déployées, l'intégrale des souffrances produites, des crimes commis, des mensonges perpétrés et, de l'autre, les résultats obtenus, comment ne pas être surpris par la disproportion immense qui a nom l'impuissance du politique ? Car à cet étage-ci également, l'éternel retour semble dominer qui ne présente la furie, les passions et le meurtre de masse que comme l'écume superficielle d'une invraisemblable inertie ; d'une imposante lenteur en tout cas. A l'instar de Verdun qui vit se succéder offensives sur attaques pour un prix humain toujours plus lourd ; pour un résultat toujours plus mince ; toujours plus vain.

Je crois bien qu'il ne faut pas choisir d'entre Parménide et Héraclite ; que tous deux disent chacun pour leur part un coin du réel ; non décidément je ne sais trop quoi du mouvement ou de l'être est l'apparence de l'autre ; je vois seulement ce que me disent les cartes : si mouvement il y a, même à cet étage-ci, il est incroyablement lent en dépit des apparences qu'il se donne.

Mais elles disent encore l'indéfectible répétition des mêmes erreurs, des mêmes horreurs.