Gazette Avril 2009

Sympa en 5 diapos


Lors de la réunion du 17 Mars, D Gascon a expliqué aux personnels de l’IUT les modalités de SYMPA, ses enjeux, ses dangers.

Pour ceux qui s’y intéressent, une analyse fine de SYMPA est accessible à cette adresse


Quatre points méritent d’être soulignés :

1) la part presque égale entre le niveau licence et master. Ce qui met en péril le niveau licence qui ne s’en sort - provisoirement - que grâce au plan Réussite en Licence lequel par définition est transitoire. Or, sauf exception, les IUT ne bénéficient pas des crédits de ce plan Licence.
2) Sympa raisonne en emplois et non en Equivalent Temps Plein (ETE) comme l’ancien San Remo. Le calcul de la dotation en emploi suit la même logique que celui de la répartition des crédits. Ce mode de calcul à l’étudiant masque la réalité des services statutaires entre enseignants chercheurs et secondaires et défavorise les structures universitaires qui font appel à ces enseignants : les IUT notamment. Les IUT sont fortement touchés par ce mode de calcul.
3) Le modèle calcule l’allocation des moyens financiers par université et le nombre d’emplois théoriques par grandes catégories (enseignants-chercheurs, enseignants, BIATOS). Ces deux allocations se font dans le cadre d’enveloppes nationales, autrement dit vu l’état des finances publiques il y a tout à craindre que ce soit demain à la baisse et réponde de moins en moins à la réalité des besoins.
La conséquence d’un tel dispositif est bien que tout ce qu’une composante obtiendrait en plus se ferait en défaveur des autres. On voit mal comment les relations Universités/IUT pourraient être paisibles demain à ce jeu-là. On voit mal du coup ce qui peut justifier alors le communiqué de l’ADIUT !
Retenons simplement ceci que nous avons déjà suggéré: de toutes les réformes en cours, c’est peut-être bien celle-ci qui est la plus pathogène parce qu’elle induit toutes les autres et leur donne un sens.

Pas très encourageant !