Ethique
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L'argent : maître ou serviteur ?

Nous connaissons tous la formule selon laquelle il serait un bon serviteur mais un mauvais maître. Il est par ailleurs inutile de rappeler le rapport complexe que le christianisme entretint avec lui tout au long de son histoire. Soit mais tout ceci est vite dit et largement insuffisant. Le comprendre et l'expliquer par l'histoire, notamment des idées ne permet pas de comprendre qu'en même temps l'argent demeure à la fois la forme que revêt la valeur des marchandises, mais l'argument même, pour ne pas écrire le prétexte, de toutes nos activités économiques. Ce serait, reconnaissons-le, un peu trop facile de jeter l'opprobre sur tous les acteurs économiques sous le prétexte qu'ils aient affaire à l'argent ou que l'enrichisement fût le moteur de leur activité.A ce jeu - facile - tous seraient condamnables tant les entrepreneurs que les salariés, quand mmeme les revenus que ces derniers s'arrogent parfois peuvent par leur exorbitance choquer

Je repère ici deux traits, touchant l'argent, qui me paraissent sensibles :

Il ne s'agit évidemment pas ici de poser une quelconque approche économique, ni mmeme sociologique de l'argent mais de comprendre ce que moralement signifie notre rapport à l'argent, ce que son ambiguité implique pour chacun de nous d'à la fois culpabilité vite étouffée, de contorsions jésuites, ou d'hypocrisie. Observation intuitive : s'il est un effet observaable de la crise de l'emploi, elle s'observe déjà dans le choix des filières d'études que font les parents pour leurs enfants ou ces derniers pour leurs études supérieures. On privilégie la sécurité, un peu, la certitude de trouver un emploi beaucoup ; la hauteur espérée des réminérations, de manière explicirz , très peu le hoût personnel pour une filière !

Un argument

 

 

Un rapport de force