Chronique du quinquennat

Invivable
F Sergent
Libération 9 Août

L’apocalypse n’est pas la fin du monde mais, selon son étymologie, dévoilement, révélation. Tout comme l’étude de Nature que nous avons choisi de mettre en exergue. Etayée, fondée sur des centaines d’études précédentes, revue par des scientifiques de renom,elle annonce de fait la fin de notre monde. Selon ce texte, ce monde tel qu’il est, avec la pression démographique actuelle, avec le niveau de développement et de consommation afférent, est intenable. L’écosystème tel qu’il se pratique en ce siècle, ce lien entre les hommes et leur terre, sera invivable. Trop de terres exploitées par l’homme, condamnant trop d’espèces animales et végétales à mourir. Le verdict est implacable, comme le sont les solutions préconisées par ces scientifiques : décroissance économique et réduction drastique et forcée de la démographie.

On peut - et on doit - disputer ces prophéties apocalyptiques.

Mais on aurait tort de les ignorer, comme l’a fait le dernier sommet de Rio. On se souvient des négationnistes du réchauffement climatique qui aujourd’hui sont venus à résipiscence.

Entre millénarisme terroriste et ignorante inconscience, à nous d’inventer une union libre mais responsable entre la Terre et ses habitants.


 


 

 

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