Mein Kampf

Race et espèces

(p. 283)

[…] tous les hommes, sans exception, se promènent dans le jardin de la nature, se figurent tout connaître et savoir, et se comportent comme des aveugles à peu d'exceptions près vis-à-vis de l'un des principes les plus saillants de son action : celui de l'existence de caractères organiques distinguant les espèces entre lesquelles se répartissent tous les êtres vivants sur cette terre.

L'observation la plus superficielle suffit à montrer comment les formes innombrables que prend la volonté de vivre de la nature sont soumises à une loi fondamentale et quasi inviolable que leur impose le processus étroitement limité de la reproduction et de la multiplication. Tout animal ne s'accouple qu'avec un congénère de la même espèce : la mésange avec la mésange, le pinson avec le pinson, la cigogne avec la cigogne, le campagnol avec le campagnol, la souris avec la souris, le loup avec la louve, etc.

(p. 285)

[...] La lutte pour le pain quotidien amène la défaite de tout être faible ou maladif, ou doué de moins de courage, tandis que le combat que livre le mâle pour conquérir la femelle n'accorde le droit d'engendrer qu'à l'individu le plus sain, ou du moins lui fournit la possibilité de le faire. Mais le combat est toujours le moyen de développer la santé et la force de résistance de l'espèce et, par suite, la condition préalable de ses progrès.

Si le processus était autre, le progrès ultérieur s'arrêterait et il y aurait plutôt régression. En effet, comme les moins bons l'emporteraient toujours en nombre sur les meilleurs, si tous les individus avaient la même possibilité de survivre et de se reproduire, les moins bons se reproduiraient si rapidement que les meilleurs seraient finalement refoulés à l'arnère-plan. Il faut donc qu'une mesure corrective intervienne en faveur des meilleurs. La nature y pourvoit en soumettant les faibles à des conditions d'existence rigoureuses qui limitent leur nombre ; elle ne permet qu'à des survivants choisis de se reproduire ; elle opère alors une nouvelle et rigoureuse sélection en prenant pour critérium la force et la santé.

Si elle ne souhaite pas que les individus faibles s'accouplent avec les forts, elle veut encore moins qu'une race supérieure se mélange avec une inférieure, car, dans ce cas, la tâche qu'elle a entreprise depuis des milliers de siècles pour faire progresser l'humanité serait rendue vaine d'un seul coup.

(p. 286)

En résumé, le résultat de tout croisement de races est toujours le suivant :

a)Abaissement du niveau de la race supérieure.

b) Régression physique et intellectuelle, et, par suite, apparition d'une sorte de consomption dont les progrès sont lents mais inévitables.

Amener un tel processus n'est autre chose que pécher contre la volonté de l'Éternel, notre Créateur.

[…]

Ici intervient, il est vrai, l'objection spécifiquement judaïque aussi comique que niaise, du pacifiste moderne : « L'homme doit précisément vaincre la nature! »

[…]

En réalité, l'homme n'a encore vaincu la nature sur aucun point […]

L’Aryen, fondateur de la civilisation

(p. 289)

Ce serait une vaine entreprise que de discuter sur le point de savoir quelle race ou quelles races ont primitivement été dépositaires de la civilisation humaine et ont, par la suite, réellement fondé ce que nous entendons par humanité. Il est plus simple de se poser la question en ce qui concerne le présent, et sur ce point, la réponse est facile et claire. Tout ce que nous avons aujourd'hui devant nous de civilisation humaine, de produits de l'art, de la science et de la technique est presque exclusivement le fruit de l'activité créatrice des Aryens. Ce fait permet de conclure par réciproque, et non sans raison, qu'ils ont été seuls les fondateurs d'une humanité supérieure et, par suite, qu'ils représentent le type primitif de ce que nous entendons sous le nom d'« Homme ». L'Aryen est le Prométhée de l’humanité ; l'étincelle divine du génie a de tout temps jailli de son front lumineux ; il a toujours allumé à nouveau ce feu qui, sous la forme de la connaissance, éclairait la nuit recouvrant les mystères obstinément muets et montrait ainsi à l'homme le chemin qu'il devait gravir pour devenir le maître des autres êtres vivants sur cette terre. Si on le faisait disparaître, une profonde obscurité descendrait sur la terre ; en quelques siècles, la civilisation humaine s'évanouirait et le monde deviendrait un désert.

État populaire et race pure

(p. ?)

L'État populaire doit instaurer la race au centre de la vie et prendre soin de la garder pure […], veiller à ce que seuls les individus bien portants aient des enfants. Car la pire faute est d'en mettre au monde lorsqu'on est malade ou malsain ; rien n'est alors plus honorable que de s'en abstenir. De même, il faut tenir pour répréhensible de priver la nation d'enfants bien portants. C'est là que l'État populaire doit se comporter en protecteur d'un avenir millénaire, devant lequel les désirs et l'égoïsme sont insignifiants et n'ont qu'à s'incliner […]. Un État populaire doit, par conséquent, ne pas tolérer que le mariage reste un perpétuel outrage à la race, mais au contraire le consacrer comme une institution appelée à produire des êtres faits à l'image du Seigneur, et non pas des monstres mi-hommes, mi-singes.

 

Espace vital allemand

(p. ?)

Le même sang appartient à un même empire. Le peuple allemand n'aura aucun droit à une activité politique coloniale tant qu'il n'aura pu réunir ses propres fils en un même État. Lorsque le territoire du Reich contiendra tous les Allemands, s'il s'avère inapte à les nourrir, de la nécessité de ce peuple naîtra son droit moral d'acquérir les terres étrangères. […]

La politique extérieure de l'État raciste doit assurer les moyens d'existence sur cette planète de la race que groupe l'État, en établissant un rapport sain, viable et conforme aux lois naturelles entre le nombre et l'accroissement de la population d'une part, l'étendue et la valeur du territoire d'autre part […]. Seul un espace suffisant sur cette terre assure à un peuple la liberté de l'existence. […]

Aussi, nous autres nationaux-socialistes, biffons délibérément l'orientation de la politique extérieure d'avant-guerre. Nous commençons là où l'on avait fini il y a six cents ans. Nous arrêtons l'éternelle marche des Germains vers le Sud et vers l'Ouest de l'Europe, et nous jetons nos regards sur l'Est […].

 

Soumission des masses

(p. 50)

L'âme de la masse n'est accessible qu'à tout ce qui est entier et fort.

De même que la femme est peu touchée par des raisonnements abstraits, qu'elle éprouve une indéfinissable aspiration sentimentale pour une attitude entière et qu'elle se soumet au fort tandis qu'elle domine le faible, la masse préfère le maître au suppliant, et se sent plus rassurée par une doctrine qui n'en admet aucune auprès d'elle, que par une libérale tolérance. La tolérance lui donne un sentiment d'abandon ; elle n'en a que faire. Qu'on exerce sur elle un impudent terrorisme intellectuel, qu'on dispose de sa liberté humaine : cela lui échappe complètement, et elle ne pressent rien de toute l'erreur de la doctrine. Elle ne voit que les manifestations extérieures voulues d'une force déterminée et d'une brutalité auxquelles elle se soumet toujours.

 

Propagande

(p. 180)

À qui doit s'adresser la propagande? Aux intellectuels ou à la masse moins instruite?

Elle doit toujours s'adresser uniquement à la masse!

[…]

(p. 181-182)

Toute propagande doit être populaire et placer son niveau spirituel dans la limite des facultés d'assimilation du plus borné parmi ceux auxquels elle doit s'adresser. Dans ces conditions, son niveau spirituel doit être situé d'autant plus bas que la masse des hommes à atteindre est plus nombreuse. Mais quand il s'agit, comme dans le cas de la propagande pour tenir la guerre jusqu'au bout, d'attirer un peuple entier dans son champ d'action, on ne sera jamais trop prudent quand il s'agira d'éviter de compter sur de trop hautes qualités intellectuelles.

[…]

Mais si l'on comprend la nécessité de diriger sur la grande masse les facultés de prosélytisme de la propagande, il en résulte l'enseignement suivant :

Il est absurde de donner à la propagande la diversité d'un enseignement scientifique.

La faculté d'assimilation de la grande masse n'est que très restreinte, son entendement petit, par contre, son manque de mémoire est grand. Donc toute propagande efficace doit se limiter à des points fort peu nombreux et les faire valoir à coups de formules stéréotypées aussi longtemps qu'il le faudra, pour que le dernier des auditeurs soit à même de saisir l'idée. Si l'on abandonne ce principe et si l'on veut être universel, on amoindrira ses effets, car la multitude ne pourra ni digérer ni retenir ce qu'on lui offrira. Ainsi le succès sera affaibli et finalement annihilé.

 

Contre les doctrines juives et marxistes

(p. 71)

La doctrine juive du marxisme rejette le principe aristocratique observé par la nature, et met à la place du privilège éternel de la force et de l'énergie, la prédominance du nombre et de son poids mort. Elle nie la valeur individuelle de l'homme, conteste l'importance de l'entité ethnique et de la race, et prive ainsi l'humanité de la condition préalable mise à son existence et à sa civilisation. Admise comme base de la vie universelle, elle entraînerait la fin de tout ordre humainement concevable. Et de même qu'une pareille loi ne pourrait qu'aboutir au chaos dans cet univers au delà duquel s'arrêtent nos conceptions, de même elle signifierait ici-bas la disparition des habitants de notre planète.

(p. 72)

La nature éternelle se venge impitoyablement quand on transgresse ses commandements. C'est pourquoi je crois agir selon l'esprit du Tout-Puissant, notre créateur, car : En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l'oeuvre du Seigneur.