Les gouvernements de la IIIe

Sous la présidence de Raymond Poincaré (1860 - 1934)

Lorrain, fils d'un ingénieur des ponts et chaussées, il est élevé dans un patriotisme propre aux gens de l'Est. Avocat il mène de front ses activités professionnelles et politique. . En 1886 il est chef de cabinet du ministre de l'agriculture Develle ( gouvernement Freycinet sous la présidence de Jules Grévy) et conseiller général. En 87 il est député de la Meuse, il n'a que 27 ans) Il est ensuite 3 fois ministre entre 93 et 95 ( Instruction publique et Finances). Dreyfusard déclaré, il est Sénateur en 1903, et ministre des finances en 1906, il est président du conseil en 1912. Il est élu président de la République en janvier 1913 la passation des pouvoirs avec Fallières s'effectue le 18 février à la veille de la guerre. La conduite de la guerre lui échappera. Il deviendra ensuite sénateur puis à nouveau président du conseil. Malade, il se retirera de la vie politique en 1929

 

Alexandre RIBOT ( 1842 - 1923)

Il a fait ses premiers pas politiques sous le patronage de Thiers. Député du Pas de Calais en 1878, il devient ministre des affaires étrangères en 1890 et initie la politique de rapprochement avec la Russie. Il s'opposa activement à la politique du ministère Combes dont il dénonça l'alliance avec Jean Jaurès. Le 13 janvier 1905, il fut un des chefs de l'opposition qui provoquèrent la chute du cabinet. Bien qu'il eût été le plus violent dans la dénonciation de la politique anticléricale du cabinet de Combes, il fit savoir alors qu'il acceptait qu'un nouveau régime remplaçât le Concordat de 1801 et il apporta son appui au gouvernement pour l'établissement des associations cultuelles, en même temps qu'il contribuait à faire mitiger les décrets sur la Séparation. Alexandre Ribot en tenue d'académicien en octobre 1914. Il fut réélu député de Saint-Omer en 1906. La même année, il fut élu membre de l'Académie française, succédant au duc d’Audiffret-Pasquier. Il était déjà membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis 1903. Pour justifier sa politique d'opposition, il publia en 1905 deux volumes de ses discours politiques. Il fut sénateur du Pas-de-Calais jusqu'à son décès en 1923.Il fut inhumé au cimetière des Bruyères à Saint-Omer. Ribot fut quelques jours président du Conseil en juin 1914 après la chute du gouvernement Doumergue et revint au pouvoir en mars 1917, après celle de Briand. C'est probablement à ce moment qu'il inspira à son ancien allié Georges Clemenceau ce mot cruel : « Il est voûté, mais ce n'est pas un abri sûr. » Ce dernier ministère se situe pendant la partie la plus critique de la Première Guerre mondiale, qui avait vu l'échec de l'offensive Nivelle et la retentissante mutinerie des soldats français qui en avait été la conséquence. Démis en septembre et remplacé par le ministre de la Guerre Paul Painlevé, il resta ministre des Affaires étrangères pendant un mois avant de démissionner en octobre.Il est ensuite ministre des finances de 1914 au début 1917. A 75 ans il est président du conseil dans un contexte très difficile

 

 

 

Cabinet Ribot 4

9 juin 1914 - 12 juin 1914

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Ministre des Affaires étrangères : Léon Bourgeois (PRS)

Ministre de la Guerre : Théophile Delcassé (RI)

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts : Arthur Charles Dessoye (PRD)

Ministre de l'Intérieur : Paul Peytral (PRS)

Ministre de la Justice : Alexandre Ribot

Ministre de la Marine : Émile Chautemps (PRS)

Ministre de l'Agriculture : Adrien Dariac (PRD)

Ministre des Finances : Étienne Clémentel (PRS)

Ministre des Travaux publics : Jean Dupuy (PRD)

Ministre du Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes : Marc Réville

Ministre des Colonies : Maurice Maunoury (RI)

Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale : Jean-Baptiste Abel (PRD)