Les gouvernements de la IIIe

Sous la présidence Jules Grevy

réélu en décembre 86 à la suite de la fin de son premier mandat

Jules Grévy est facilement réélu à la présidence de la République, lors de l'élection présidentielle de décembre 1885. C'est à l'occasion du décès de Victor Hugo, le 22 mai 1885, qu'il décide de rendre au Panthéon de Paris le statut de temple républicain, statut qu'il a conservé depuis lors. Des funérailles y seront organisées le 1er juin 1885. En 1887, éclate le scandale des décorations : le gendre du président, Daniel Wilson, est accusé de trafic d'influence. Il vendait des nominations dans l'Ordre de la Légion d'honneur. Les chambres appellent alors Grévy à la démission, qui dans un premier temps refuse, puis se soumet, le 2 décembre. Cette affaire a contribué à l'agitation nationaliste[réf. nécessaire]. Par aversion à l'égard de Gambetta, Jules Grévy a faussé le jeu parlementaire en écartant le chef de la majorité de la chambre des députés et en confiant la Présidence du Conseil à des personnalités plus proches de lui. Il est responsable de l'absence d'un pouvoir exécutif fort et donc de l'instabilité des gouvernements successifs de la Troisième République

Louis Charles de Saulces de Freycinet ( 1828 - 1923)

Cabinet Freycinet 3

du 4 février 1886 au 3 décembre 1886

 

 

 

 

 

 

 

Affaires étrangères Charles Louis de Freycinet Ingénieur: Polytechnique, mines

Instruction publique et beaux arts René Goblet Journaliste. Union républicaine

Justice Charles Demôle Avocat

lntérieur Ferdinand Sarrien Avocat Radical modéré

Finances Marie-François Sadi Carnot Polytechnicien, Ingénieur des Ponts, Haut fonctionnaire

Commerce et Industrie Edouard Locroy Communard- Radical socialiste- Journaliste

Guerre Georges Boulanger Général

Marine et colonies Hyacinthe Aube Amiral

Travaux publics Charles Baïhaut, le 4/11/86 Edouard Millaud Ingénieur des mines (Baïhaut) Avocat général (Millaud)

Agriculture Jules Develle Avocat

Poste et Télégraphes Félix Granet Haut fonctionnaire