Les gouvernements de la IIIe

Sous la présidence Jules Grevy

élu à la suite de la démission le 30 Janvier 1879 de Mac Mahon

Jules Grévy est facilement réélu à la présidence de la République, lors de l'élection présidentielle de décembre 1885. C'est à l'occasion du décès de Victor Hugo, le 22 mai 1885, qu'il décide de rendre au Panthéon de Paris le statut de temple républicain, statut qu'il a conservé depuis lors. Des funérailles y seront organisées le 1er juin 1885. En 1887, éclate le scandale des décorations : le gendre du président, Daniel Wilson, est accusé de trafic d'influence. Il vendait des nominations dans l'Ordre de la Légion d'honneur. Les chambres appellent alors Grévy à la démission, qui dans un premier temps refuse, puis se soumet, le 2 décembre. Cette affaire a contribué à l'agitation nationaliste[réf. nécessaire]. Par aversion à l'égard de Gambetta, Jules Grévy a faussé le jeu parlementaire en écartant le chef de la majorité de la chambre des députés et en confiant la Présidence du Conseil à des personnalités plus proches de lui. Il est responsable de l'absence d'un pouvoir exécutif fort et donc de l'instabilité des gouvernements successifs de la Troisième République

 

Henri Brisson( 1835 - 1912)

Né à Bourges, fils d'un avoué militant républicain. Inscrit au barreau de Paris en 1859, il collabora aux journaux républicains et dirigea contre l'Empire une opposition très vive. Son influence était très grande dans les loges maçonniques. Après le désastre de Sedan il fut nommé par le gouvernement de défense nationale adjoint au maire de Paris. Il quitta cette fonction après le 11 octobre n'ayant pu avoir l'accord de réunir le conseil municipal qui à son avis aurait pu éviter l'explosion de la commune. En 1871 il préside le groupe d'extrême gauche à l'assemblée. Il est un des organisateurs les plus actifs de la 3ème République et l'un des défenseurs les plus vigilants de la laïcisation. Il succède en 1881 à Gambetta à la présidence de l'Assemblée nationale jusqu'à ce qu'il devienne premier ministre fonction qu'il reprendra de 1894 à 1898 puis de 1904 à 1912. Franc maçon et anticlérical féroce, il ne manquera pas de courage lors de l'affaire Dreyfus.

du 6 avril 1885 au 7 janvier 1886

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brisson 1

Le cabinet démissionne comme il est d'usage à la fin du mandat de J Grevy

Affaires étrangères Charles Louis de Freycinet Ingénieur: Polytechnique, mines

Instruction publique et beaux arts René Goblet Journaliste. Union républicaine

Justice et cultes Henri Brisson Avocat Gauche Radicale Intérieur Allain-Targé Avocat Union Républicaine

Finances Marie-François Sadi-Carnot à partir du 16 avril Polytechnicien, Ingénieur des Ponts, Haut fonctionnaire

Guerre Jean-Baptiste Campenon Général Marine et colonies Charles Galiber Vice Amiral

Travaux publics Marie-François Sadi-Carnot remplacé le 16 avril par Charles Demôle Polytechnicien, Ingénieur des Ponts, Haut fonctionnaire (Carnot) Avocat (Demôle)

Agriculture Hervé Mangon remplacé le 9 novembre par Hippolyte Gomot Ingénieur des Ponts (Mangon) Magistrat historien(Gomot)

Commerce Pierre Legrand remplacé le 9 novembre par Lucien Dautresme Avocat (Legrand) Ingénieur marine (Dautresme)

Poste et Télégraphes Ferdinand Sarrien Avocat Radical modéré