palimpseste Chroniques

Vatican

L'un s'en va ; l'autre arrive et tout ceci dans un beau rituel que nul ne songe véritablement à changer.

Innovation certes que celle d'un pape qui renonce à sa charge ôtant encore un peu plus ce qu'il restait de pelure sacrée à cette charge ; innovation mais moindre déjà, que cette de ce troisième pape non italien ; un tout petit peu que d'un pape non-européen !

Une église qui ne se remet pas, en tout cas, de n'être plus que si peu universelle ; si peu ajustée à la sécularisation d'un monde qu'elle ne comprend pas et qu'en dépit des réelles avancées de Vatican II, elle n'a jamais admis.

Restent les simulacres et les conciliabules d'une institution que ronge l'entropie maximale. Il y a assurément quelque chose d'émouvant en tout ceci. C'est sans doute pour cela que continue à me fasciner ce cérémonial qui ne manque pas de grandeur mais qui suinte tellement le vertige d'un univers désormais englouti.