La
campagne de 1965.
Après avoir déserté la
campagne de
premier tour, De Gaulle redescend dans l'arène, piqué au vif d'avoir été
mis en ballottage.
On mesure à l'entendre le temps passé; le talent... et le
temps qui ne passe pas!
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ces clichés sur le mari qui bamboche et les filles qui ne
rentrent pas la nuit valent leur pesant |
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la gouaille du vieux militaire qui sait parler dru, à la
limite du vulgaire mais ce talent aussi de savoir ramener les grands
problèmes du pays à des réalités simples audibles par tous |
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l'improbable synthèse entre l'ordre et le progrès |
Ce sourire nostalgique suggère deux réflexions:
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on a beau vouloir fustiger l'une ou l'autre, de
l'indigence d'un programme, sans doute, une présidentielle n'est-elle pas
vraiment le lieu de programmes détaillés (serait-ce le champ des
législatives?) On ne peut pas vraiment dire en tout cas que De Gaulle
sortît des généralités. |
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l'équilibre à trouver entre ordre et progrès est bien la
question redondante de toute nation, et donc de toute campagne électorale
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Peut-être est-ce ainsi à l'aune d'une telle question que
nous devons jauger les impétrants qui se présentent devant nous. |